« Naked Nature 1 » Exposition collective

L’environnement d’une grande richesse patrimoniale, historique, naturelle est à nouveau le cadre privilégié d’une coopération intellectuelle et culturelle souhaitée par ses anciens, prestigieux propriétaires.

La Fondation Tuck, ses ambitions sont à la pointe des questions les plus actuelles, d’un des plus grands défis de notre époque ; ses initiatives les avaient anticipés : par la conscience des enjeux énergétique mondiaux, par la recherche et la formation d’emblée internationales elle souhaite contribuer à un avenir énergétique durable pour tous. Les perspectives, alors visionnaires du philanthrope Edward Tuck : coopération internationale, recherche de haut niveau, échanges culturels et scientifique sont travaillées par la Fondation qui porte maintenant son nom.

Naked Nature 1 s’adresse au présent de la Fondation Tuck, aux missions qu’elle s’est fixée sur la Durabilité du Développement. Le lieu comme cette perspective sont ensemble un contexte de l’exposition.

Les artistes regroupés ici dans une exposition collective apportent des réponses les plus variées; comme le sont les discours et les théories sur lesquels l’attention au -durable- a porté l’attention.

Naked Nature 1 annonce un cycle annuel d’autres expositions informées par l’expérience des Natures, c’est-à-dire de la Nature sans son unité, sans son extériorité ; celle où nous sommes maintenant impliqués. Il se trouve que Scientifiques et Artistes sont les mieux disposés à dire ce Plurivers*, cette Nature célibataire de son unité. Ces artistes retenus aussi pour leurs divergences, leurs arrières-mondes différents, se rencontrent autour d’affinités électives temporelles ; ils suggèrent que l’état de nature, le naturel, sont des constructions et des hypothèses, des « fictions » nécessaires à la réévaluation de notre état civil. « Naked Nature » évoque une – faiblesse – à contrepied des affirmations vitalistes ou expressionnistes; une faiblesse comme argument nécessaire d’une construction: s’il n’y a pas de nature , ni de « nature humaine » c’est aussi que celles-ci doivent être conquises.

Ariane Michel, Artiste et cinéaste française. Que ce soit par le biais d’installations, de performances ou de dispositifs plus cinématographiques, le travail d’Ariane Michel, utilisant le plus souvent la vidéo, se retrouve dans la création récurrente d’expériences sensorielles

Ellie Ga, est une artiste, écrivaine et interprète américaine. Ga produit des récits sous forme d’installations vidéo, de performances et de livres d’artistes. Elle a reçu un MFA du Hunter College à New York, NY et un BA du Marymount Manhattan College, NY. Ga est représenté par Bureau, New York.

Fabrice Adnot, Artiste émergent, habite le monde, et ce poétiquement. Les pièces graphiques regroupées ici, nombreuses, sortent de l’intervalle, années 1993 et 1994, 2000 aussi, avec une prédilection pour les froids, l’humide, les grands bois, une wildness septentrionale, un inconfort désiré inscrit au coeur de sa pratique. 

Robert Cahen, Artiste vidéo, réalisateur, compositeur de formation. Figure majeure dans le domaine de la création vidéo, issu des frontières entre les arts, il est un pionnier dans l’utilisation des instruments électroniques. Le travail de Robert Cahen est reconnaissable à sa manière de traiter le ralenti, à sa façon d’explorer le son en relation avec l’image pour construire son univers poétique. Il multiplie les effets de glissement, d’altération du mouvement, de contraction et de dilatation du temps – procédés qui lui permettent d’explorer la métaphore du passage, la mémoire d’images qui viennent et disparaissent, d’interroger le temps qui passe.

Mathieu Mercier, diplômé de l’Ecole supérieure d’art de Bourges et de l’Institut des hautes études en arts plastiques de Paris. À la croisée des ambitions esthétiques, conceptuelles, humoristiques et fonctionnalistes de l’art et du design, le travail de Mathieu Mercier procède d’une observation attentive du rapport de la forme à l’usage et produit des objets chargés de différentes temporalités qui s’y entrechoquent

Hugues Reip, Artiste polyvalent, graphiste, vidéaste, photographe et sculpteur, Hugues Reip tente de faire ressortir d’un objet, d’un lieu ou d’une situation des aspects insolites et surprenants. En arrachant de la banalité des objets anodins dont il modifie des éléments, l’échelle par exemple, Reip crée des atmosphères irrationnelles au sein desquelles le spectateur se confronte à un univers aux objets distordus au point de n’être plus concevable.

Philip Haas-Richard Long, En automne 1987, Philippe Haas,réalisateur , scénariste et producteur américain accompagne le sculpteur Richard Long dans le Sahara algérien et le filme en train de tracer avec les pieds, ou de construire avec les pierres du désert, des figures géométriques simples (lignes droites, cercles, spirales). En contrepoint des images, Richard Long explique sa démarche.

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